Contrastes népalais

Dans l’article précédent, narrant nos péripéties dans la plaine du Gange, nous vous avions promis la grande évasion dans les hauteurs himalayennes du Népal. C’est chose faite avec ces quelques lignes. Des platitudes du Teraï à la blancheur des cimes de l’Annapurna, nous avons reconnu pour vous et non sans quelques vicissitudes, les chemins escarpés aux pieds des monstres de neige. Retour sur un mois rude mais inoubliable.

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Que les alpinistes et autres férus de grimpettes vertigineuses cessent immédiatement de lire cet article, nul exploit de montagne n’y est raconté. Nous n’avons jamais dépassé les trois mille mètres, tu parles d’une évasion en montagne ! Ici, point de piolets, de glaciers, de Sherpas ou de yéti. Car nous avons voyagé dans un pays visité par des milliers de touristes étrangers sans en apercevoir un seul, ou presque. Le sentier PAS battu par excellence. C’est parce que nous avons choisi d’éviter les endroits où l’anglais est devenu langue officielle et où l’habituel namasté s’est transformé en « hello ». Autant vous l’avouer tout de suite : il a fallu s’enfoncer en profondeur dans le pays pour y échapper…

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Nous entrons dans la contrée par une piste défoncée serpentant dans une zone abritant l’une des dernière population de tigre. Poser pied à terre n’est pas conseillé. Nous parvenons à Danghari, poste-frontière en bambou à l’extrême ouest du pays, far-west Népal comme le disent les autochtones. 40 $ chacun pour un mois de visa, il va falloir en profiter. Nous avions entendu parler d’un retour au calme aussitôt dépasser la frontière indienne. En fait, ce retour au calme y est tout relatif. Danghari, comme beaucoup de villes frontières, est une ville de passage poussiéreuse et bruyante. Les convois de poids lourds attendant l’ouverture des barrières indiennes y défigurent salement le paysage. D’emblée, le nombre affolant d’affiches publicitaires ventant la pureté de telle ou telle vodka nous sautent au visage. On vend cette boisson au Népal à grand renfort de femmes-objets dans des habits minimalistes. Incursion imaginaire de jeunes russes enivrés dans le monde hindo-bouddhiste. Nous restons dubitatif sur les conséquences de telles images. Nous ne sommes pas surpris de voir des filles travailler (…) le soir dans les rues sans éclairage. La tenancière d’un hôtel mal-propre nous loue une piaule 600 roupies. Un idiot bourré nous en demande 1000. Nous refusons. L’ambiance est fixée : l’appât du gain a de beaux jours devant lui.

Quittons vite ces bas-fonds pour explorer les plates campagnes du Teraï. Il s’agit ici, ni plus ni moins, que le prolongement népalais de la plaine du Gange. On y parle encore hindi, on y retrouve les même habitudes et les même décors. La route est maintenant franchement moins empruntée que dans les villes frénétiques de l’Inde voisine et nous nous surprenons à retrouver une respiration saine. Dans le Teraï, on cultive le riz, la pomme de terre, l’oignon, le maïs et le colza qui donne cette belle couleur jaune. La terre y est riche et les pluies abondantes. Les moyens des fermiers sont rudimentaires mais nous ne rencontrons pas cette infâme pauvreté que nous avons frôlée en Inde. Nous croisons des paysans humbles mais prospères. Ah, la prospérité… En voila un vieux mot démodé. Pourtant, si prospérité rime avec simplicité, générosité ou encore créativité, alors nous pouvons dire que ces gens sont prospères, même sans internet à la maison. L’un n’empêche pas l’autre, me direz-vous. C’est juste que ces paysans n’en n’ont pas (encore ?) fait leur priorité. Il y a toujours quelque chose à apprendre au contact des gens de la terre, au Népal comme ailleurs.

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Nous déambulons sur l’unique route nationale reliant Katmandou aux confins occidentaux du pays. Puis nous obliquons vers le parc de Bardia dans l’espoir d’échapper au trafic routier. Les routes étroites du pays ne permettent pas aux chauffards de nous croiser sans nous jeter dans le fossé. Trop souvent, nous devons nous carapater dans les orties de bords de routes si nous ne voulons pas goûter aux pare-chocs des bus scolaires. Nous arrivons finalement en bordure du parc. Un contrôle de police exige nos passeports. Alors qu’il a nos passeports en main, l’agent nous demande notre nationalité. Est-ce une blague ? Non, il est sérieux. L’homme nous prévient que des tigres et des éléphants hantent la région. Nous prenons acte et fonçons. Une méchante averse nous stoppe et nous partageons un arrêt de bus avec d’autres voyageurs infortunés. Soudain, surgit de nulle part, de petites bonnes femmes sortent de la forêt en portant d’énormes paquets de feuilles sur leur dos. On ne voit même plus leurs visages, seulement deux guibolles qui s’échappent du tas de végétaux. On dirait des légionnaires romains déguisés en arbre dans un album d’Asterix. Puis suivent des hommes portant des tresses d’herbes sèches emmaillotées en guise de sac à dos. Bref, c’est la semaine des foins.

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Nous n’allons pas dormir dans l’arrêt de bus. Nous décidons de rouler sous les hallebardes. A chaque maison, des enfants nous interpellent en anglais et nous rattrapent quand ils le peuvent. L’un d’eux nous pose d’étranges questions : Où avez-vous décidé de laisser votre argent au Népal ? Quelle est votre mission humanitaire ? Nous ne savons pas quoi répondre. Nous bredouillons quelques mots puis viennent d’autres gamins, plus effrontés. Eux ne se privent pas de nous demander directement de l’argent, sans détour. Give me money ! Une première depuis longtemps.

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C’est à Koalpur-bazaar que nous confirmons que l’ambiance locale n’est plus vraiment à la générosité. La vénalité des habitants des bourgs de bords de route n’a d’égale que la laideur des villes qui jalonnent l’axe vital du pays. Prix établis à la gueule du client. Quand nous demandons quel est le prix d’un aliment, d’une chambre, d’un thé, toujours la même question revient : witch country ? Et en fonction de la réponse, les commerçants « ajustent » l’addition. Nous décidons de ne pas dire notre nationalité ou de bluffer. From Slovenia ! From Turkey ! From the moon ! Effet garanti, prix revus à la baisse.

Une tenace odeur de chien mouillé nous colle maintenant à la peau, en plus d’une pellicule de crasse salée. Eh ! On ne traverse pas ce pays en vélo en sentant bon la lessive. La douche devient impérative et c’est dans une auberge glaciale que nous lavons corps et vêtements. Pas d’eau chaude, pas de vitres, pas de chauffage. Trop d’imbéciles, trop de déchets, trop d’alcool. Ça suffit ! Nous décampons vers la montagne, quitte à s’en péter les mollets, à y laisser des litres de sueur. Foutons la camp !

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Une vague piste se fraie un chemin de la plaine jusqu’aux pieds du massif grandiose du Dhaulagiri, voisin de celui de l’Annapurna, non moins grandiose. Nous allons emprunter ce chemin en espérant qu’il ne malmène pas trop nos montures, devenues vieillissantes après 54 000 bornes. Surprise, la route est goudronnée jusqu’à Chhinchu. Nous nous élevons vite au dessus des forêts. Ce qu’il y a de frappant, c’est la soudaineté des pentes dans ce décor jusque-là uniformément plat. La rencontre tectonique de la plaque indienne et de l’Eurasie produit ce renflement majeur de la croûte terrestre. Il nous faut passer le premier pli de collines. L’occasion de tester nos plus petites vitesses nous est donné. Comme à son habitude et dès que la route s’élève, Mylène est à l’avant. Un maillot à pois rouges lui conviendrai à merveille. Puis la pente s’inverse et c’est Thibaut, poids lourd du binôme, qui entame la descente en évitant les nids de poule. Dans la vallée, de magnifiques cultures en étages se déploient devant nos yeux. Que de labeur des habitants, que ne minutie pour parvenir à ce résultat. Le riz ne supportant pas d’être planté en pente, il a fallu y aménager des centaines de terrasse, à demi inondées. Paysages typiquement asiatiques.

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Nous gagnons Dvesthal où nous sommes surpris par un congrès du parti communiste local. Marteau et faucille, Staline en effigie, passants mi-attentifs mi-désabusés. Passons. La route est devenue une piste terreuse. Les camions continuent d’emprunter cette voie et nous devons maintenant rouler dans les ornières. Une nuit d’averses transforme la piste en bourbier. C’est le début d’une sacrée galère. Celle que nous appellerons la galère de Musikot. D’ailleurs, les vélos nous disent merci. Boue, caillasse, passage de torrent, pente de 20 % : pourquoi sommes-nous venus nous perdre dans ce coin quand une route goudronnée traverse le pays de part en part. Parce que nous cherchons quelques chose d’authentique. Pourtant, si le pays est absolument superbe, nous ne pouvons pas en dire autant des populations que nous rencontrons sur la route. Vénalité et curiosité déconcertantes. Oui, même ici, dans ce décor de montagne, dans ces paysages puissants et majestueux, nous n’arrivons pas à percer la glace. Peut-être nous étions nous habitués à recevoir, dans les pays précédents, ne serait-ce qu’un thé offert en guise de bienvenue ? Au Népal, nul ne nous donnera rien. Du début à la fin. Il ne s’agit pas vague impression ni d’une rapide généralisation, c’est ce que nous avons vécu en traversant le pays. Dommage.

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Faute d’attendre un geste de nos contemporains sous ces latitudes, nous allons seulement à la quête de l’eau et c’est déjà un fait extra-ordinaire. L’eau, c’est bête mais c’est indispensable. Dans le ciel, il y en a beaucoup. Dans le sol aussi et c’est avec grand peine que réussissons à nous hisser au pied d’un col sans nom. Tous nous préviennent: ça ne passe pas ! Ah bon… Nous avons fait 250 bornes de pistes chaotiques pour nous entendre dire, au pied du mur, que « ça ne passe pas » ? Allons voir… En effet, nous découvrons l’origine de ce pessimisme. Le « ça ne passe pas » est dû à la neige, somme toute assez fréquente dans la région. Nous enfilons nos vêtements les plus chauds, enfournons nos pieds dans des sacs en plastiques, prions la montagne de nous laisser passer sains et saufs et entamons la montée. A notre grande surprise, la piste n’est pas complètement enneigée. C’est froid, les pneus glissent d’autant que la pente est raide mais nous avançons, en poussant les vélos. Certes ralentis, nous parvenons quand même à atteindre le col. Quel bonheur : pas de camions, pas de vacarme, pas de trafic. Le paysage est magnifique. Nous sommes deux couillons embourbés dans la neige jusqu’aux cuisses avec deux vélos de 40 kg et nous sommes heureux. La descente est plus délicate. Il y a beaucoup de camions immobilisés attendant le dégel. Il faut souvent déblayer le chemin avant d’y faire rouler les bécanes. Vers 2000 mètres d’altitude, nous sortons de la limite neige et pouvons nous dire que si, ça passe !

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Ce faisant, nous avons franchi un nouveau repli de montagne et serons bientôt en vue des plus hauts sommets, éternellement couverts de neige. Kharbang-bazaar, Baglung sont les bourgs que nous traversons. Un dernier ressaut nous sépare encore de la vison qui a valu la peine de nos efforts depuis sept jours. Nous campons par une nuit de glace sur un terrain de volley. Les renards chantent sous la pleine lune. Les chiens enchaînés, jaloux de leur liberté, se déchaînent en aboyant jusque tard dans la nuit. Le lendemain matin, la récompense est là. Elle mesure 8167m de haut, elle est tout de blanc vêtue, ne supporte aucun nuage et perce le bleu du ciel de ses arêtes déchiquetées. Nous sommes au pied du Dhaulagiri. Nous sommes seul en face de l’Himalaya.

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Après un long moment à contempler la beauté des montagnes, nous devons nous ressaisir et saisissons nos vélos pour la vallée de Pokhara. La mentalité locale s’est améliorée et nous pouvons maintenant discuter normalement avec nos semblables. Nous apprécions la tranquillité des villages et le coté paisible des habitants. Un homme d’une soixantaine d’années s’entretient avec nous de la météo, les gamins sont curieux et restent à leur place d’enfant. Nous croisons quelques temples bouddhistes, phares rouges dans cet immense vert et blanc. Quelques moines grenats déambulent en ville en cheveux courts. Tout au contraire des saddhus hindouistes orange en cheveux long. Ces deux religions cohabitent en bonne intelligence dans les montagnes du pays. De nombreux réfugiés tibétains sont présents au Népal, fuyant l’occupation chinoise de leur pays depuis près de 70 ans. Mais le monde entier s’en moque éperdument puisqu’au Tibet, il n’y a pas de pétrole.

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La piste nous a défait certes mais plus encore défait la roue arrière de Mylène. Sa roue libre tourne dans le vide, il faut réparer. Avant cela, nous bifurquons vers un point de vue panoramique. Derrière une rangée d’arbres, nous distinguons une masse effrayante. Et puis soudain, c’est l’apparition éclatante du massif de l’Annapurna, culminant à 8091 mètres d’altitude. Que dire ?… Se taire, regarder, contempler. Chacun de nous dans sa vie a déjà entendu parler de l’Annapurna. Nous sommes à ses pieds, nous y sommes parvenus en vélo. Magnifique. Nous regrettons un moment de ne pas en faire le tour du massif puis nous nous ravisons. Les népalais donnent un surnom au tour de l’Annapurna, le Coca Trek. Jugez vous-même de l’ironie de cette appellation. De toute façon, nous n’avons pas le visa nécessaire pour demeurer autant de temps dans le pays.

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Fin de la recréation. Début du second round, réparer la roue libre de Mylène et repartir. Retour sur les routes de campagnes plus fréquentées que le periph’. Nous osons le dire, nous risquons nos vies en empruntant ces tronçons de routes de montagne. D’énormes camions « Tata », roulant à tombeaux ouverts, conduits par des conducteurs imbus de puissance, vocifèrent à chaque virage et rendent la circulation démente. Oubliez la petite route de campagne bucolique. Et voici que la pluie remet ça ! Faute de place, faute d’envie aussi, nous dormons dans des hôtels miteux en bord de route. Les aubergistes n’ont pas honte de demander de l’argent pour des chambres de cet acabit.

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Nous sommes au bord de l’épuisement et le peu de rencontres désintéressées que nous faisons ne sont pas suffisantes pour nous requinquer. Un grave accident nous fige un instant devant le spectacle des visages en sang. Nous décidons de systématiquement nous écarter dès qu’un abruti au volant nous klaxonne à 300 mètres. Ouf, nous sommes de retour dans la plaine. Nous avons vu ce que nous voulions voir en Himalaya.

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Nous prenons maintenant la route de l’est. Le trafic y est moins dense, les forêts profondes et nous pouvons même envisager quelques bivouacs loin des masses humaines tonitruantes. Soyons clair, s’agissant de contact humain, c’est la région que nous avons préféré. Pas de tourisme de masse, pas de mentalité pourrie par l’argent. Pas de prix indexés sur la nationalité et pas d’entourloupe. Nous roulons désormais sur du bitume. Les femmes continuent de revêtir leur tenue traditionnelle, du sari coloré au scintillement des dorures sur les robes. Mêmes les doigts de pieds portent des bagues ! Les hommes quand à eux, hésitent encore entre la veste North Face made in USA et le châle grande classe, made in Népal. Nous passons presque incognito dans le vacarme des villes ou le calme des forêts. Bref, nous respirons et nous reprenons des forces au jour le jour.

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Sans prévenir, le pneu arrière de Thibaut se déchire. L’ennui c’est que nous ne trouvons pas la taille de pneu correspondante dans le pays. 28 pouces 1/2, 28 1/5, 27 pouces trois quart. Les vélos indiens, omniprésents dans le pays ne supportent qu’une taille unique. Nous sommes stoppés net dans notre course vers l’est. Thibaut parvient à faire deux cent kilomètres avec ce pneu quand ce dernier éclate à quinze kilomètres de la frontière indienne. Tendre le pouce devient obligatoire et c’est dans une bétaillère que nous arrivons à Mechi, poste frontière indien.

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Bilan : nous retiendrons du Népal cette blancheur immaculée des montagnes, ces galères qui forgent un couple, cette nature impressionnante d’une infinie beauté et que l’homme saccage sans honte. Les népalais ne nous ont pas offert ce petit geste qui les aurait rendu si attachants à nos yeux. A quels visiteurs les népalais réservent-ils ce qu’ils ont de meilleur ? Nous le disons sans ambages, le Népal est la coqueluche asiatique des âmes occidentales en quête d’une bonne conscience. Contre-coup de cet élan louable, les mentalités que nous avons croisées se sont avérées dans l’attente d’un petit cadeau, d’un billet. Poser un regard critique sur une démarche qui se veut solidaire est un exercice périlleux.

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Aider le Népal, oui bien sur ! La nature le secoue régulièrement et les infrastructure du pays sont d’un autre age. Mais n’y a t-il pas dans cet démarche un déni de la détresse qui existe d’abord en nous ? Dans nos villes et nos villages, n’y a t-il pas aussi de l’aide à apporter ? Seulement, il faut bien le reconnaître, il est mille fois plus exotique d’aider un enfant népalais que d’apporter l’eau courante à un campement de Rom en banlieue parisienne. Question d’image et d’exotisme solidaire. Nous allons distribuer si loin la bienveillance que nous ne donnons pas chez nous. A l’occasion de cette « traversée » du Népal, nous nous posons des questions sur ce mouvement volontaire qui consiste à soutenir les besoins d’une famille à 15 000 bornes de chez nous quand nos pères paysans vivent sous le seuil de pauvreté en France. Au final, nous ne jetons pas la pierre dans le dos des népalais. L’ensemble des gens que nous avons croisé se sont montrés plus réservés que vraiment négligeant. Et puis, le choc culturel et la barrière de la langue empêche souvent les contacts que nous attendons. Nous n’en voulons pas aux népalais. Mais qu’une seule âme sensible à la misère du monde entier s’égare à donner la pièce à un enfant de sept ans et c’est tout le village qui s’imagine que chaque voyageur est un père noël. Voyager n’empêche pas de réfléchir, bien au contraire. Changer le monde ? Changes toi-même et le monde changera…

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2 Caps en Guidons parviendra t-il à trouver le pneu manquant ? Parviendront-il à temps à la frontière birmane avant la fin de leur visa indien ? Quelles péripéties sont à venir ? La suite au prochaine épisode, l’Aventure continue.

« Ne vous braquez pas contre le système.

Démodez-le ! »

(J’ai oublié l’auteur de la citation, désolé !)

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7 réflexions sur “Contrastes népalais

  1. Quel texte poignant , bien illustré pour nous faire rêver mais pas dupe, je devine et n’ose même pas imaginé votre galère pour parvenir à avancer… il ne vaut mieux pas tout savoir pour l’instant, on attendra votre retour . A bientôt

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  2. Merci nos CAPSULES ,beaucoup d aventures il faut s accrocher ….force et ténacité complicité belle leçon de VIE.!
    ADMIRATION plus plus .
    Vive internet j.ai fait des recherches concernant la citation
    Ne t attaque pas au système, démode le
    Bernard Werber.
    Chaque jour de belles choses à entendre ou apprendre.
    La vie est belle !surtout tranquillement assis sur votre porte bagages…..
    Bises .Evelyne Robert Paris 15

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  3. Passionnant !!!! Comme quoi on a des idées préconçues. Je pensais le Népal terre d’accueil !!!!!
    Hâte de savoir la suite ….. le pneu ?
    Vous êtes quand même incroyables de ténacité et de témérité.
    Le corps humain nous réserve bien des surprises de résistance !!!!!
    A bientôt les capsules. On vous bise fort !!!!!

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  4. Quel bonheur de vous lire! Quel parcours! Vous arrivez en Birmanie : vous allez vous régaler, les birmans sont adorables et si vous poursuivez par le Cambodge et le Laos…vous oublierez les travers népalais. Bonne route.
    Evelyne, belle maman de Kévin Mamet.

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  5. Wow les contreforts de l himalaya, la on atteint des sommets. Bravo pour ces belles considerations humaines, geographiqueset ethnologiques. C est toujours tres vivifiant de vous suivre a travers les textes et images de vos tribulations. Bonnes chance pour le pneu. A vous lire. Un admirateur inconditionnel de vos 4 roues. Amities
    Didier

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  6. mais ou aller vous chercher toutes ces forces ?la santé oui mais il n’y a pas de
    limites la volonté .le courage toujours plus loin toujours plus haut c’est votre devise
    .merci mille fois de nous faire découvrir de quoi est fait le monde ailleurs que sur notre belle FRANCE mais je vous attend aussi pour vous faire part de toute mon
    affection et retrouver la famille
    bises bien de chez nous YVETTE

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  7. Mais que d’objectivité dans vos lignes !
    Très prenant à lire, comme quoi les récits de galère sont souvent plus vendeurs que les « balades » touristiques. Vous accumulez tant de souvenirs et de références, que l’on ne peut que vous suivre dans votre ressenti. Je perçois un décalage très marqué entre vos attentes, forgées par des des rencontres humaines plus belles les unes que les autres, et la dure réalité d’un pays magnifique, ravagé historiquement par ses deux grands voisins, et la nasse touristique que le mythe d’une telle destination représente pour le monde entier.
    Je ne fais qu’un seul vœux, que la Birmanie vous apporte le réconfort moral et physique auquel vous aspirez.
    Courage !

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